La France irait mieux si elle était gouvernée par des vrais clowns

Publié le 13 juillet 2019 - par Thierry Michaud-Nérard 

En France, la politique des clowns LREM mène le pays dans le mur. Macron, le pouvoir du bouffon de l’Anti-France en politique, menace toujours plus la cohésion du pays. La France, dominée par l’incivilité de l’époque très vulgaire des clowns LREM, ira mieux quand les vrais clowns auront conquis le pouvoir. La macronnerie très vulgaire assiégée par les « Gilets Jaunes » a réagi par des violences policières et par une répression trop souvent cruelle d’un sinistre de l’intérieur incapable. Une raison de plus de voir le système LREM en place avec la classe politique des clowns LREM de plus en plus décriée par la défiance de toute la population française aux prises avec les mensonges LREM. Macron est politiquement incohérent. Le coup du ni droite ni gauche est le symptôme d’une société LREM politiquement malade et totalement incurable !

La France attend un Trump avant tout un homme d’affaires aux États-Unis bon pour les travailleurs.

Beppe Grillo a aidé Salvini a conquérir le pouvoir pour sauver la démocratie en Italie contre l’UE.

Il est clair que la politique des clowns LREM a basculé dans l’irrationalité politique absolue.

Quand les clowns LREM ont pris le pouvoir, des procès en incompétence ont été intentés aux clowns de Macron du fait que les bouffonneries de la macronnerie vulgaire votent des lois absurdes et partisanes contre le peuple, des lois qui aggravent la crise économique par une gestion très mauvaise pour le pays.

Pour les clowns pro-Macron de Libé, la démocratie est fasciste, trop blanche et antidémocratique !

André Perrin : « Libération n’en finit plus de nous surprendre. Libé a livré des leçons de philosophie politique pour le moins insolites. Les élections européennes auraient constitué une étape décisive dans l’avènement d’une « nouvelle forme de fascisme », et la démocratie représentative serait un piège. Libé poursuit les vices de la démocratie représentative. Le résultat des européennes a montré que la logique élective ne suivait pas la logique des ronds-points et qu’en conséquence l’élection ruinerait la vraie démocratie.

Libé dénonce une nouvelle forme de fascisme qui serait paradoxalement démocratique, pas moins ! Le système représentatif serait anthropocentrique, trop blanc et patriarco-colonial ! Comment cela ? D’abord parce que les électeurs ont envoyé siéger des candidats de Vox, du Rassemblement national et de la Ligue : « C’est vouloir jouer avec un empoisonneur qui aspergerait les cartes de cyanure en déclarant vouloir ouvrir un jeu égalitaire« . On pourrait croire qu’il suffirait d’interdire aux citoyens de mal voter pour résoudre le problème LREM de la démocratie représentative. Mais pour Libé, le vice est plus radical, sa source plus profondément empoisonnée et surtout : « Le problème du fascisme démocratique n’est pas l’extrême droite« . Non !

C’est le système représentatif anthropocentrique, blanc et patriarco-colonial ! La soi-disant égalité des citoyens devant le droit de vote est une fiction et c’est le corps électoral lui-même qui n’est pas représentatif. En effet, seuls y sont représentés les citoyens bourgeois néocoloniaux, ceux qui dominent les autres grâce à la race blanche et les hétérosexuels soit les hétéronormés blancs. Les autres en sont exclus, de sorte que le corps électoral n’est pas le bon ! Il faut donc changer radicalement la population des électeurs Français !

Quelle population doit être considérée par LREM comme compétente et digne de voter en France ?

Natalité des femmes immigrées : le petit Joffrin-Mouchard n’est pas un aigle de la statistique !

Michèle Tribalat : « Libé et la démographie, ça fait deux ! Parfois, on prend quelques libertés avec les chiffres et les statistiques pour rester dans les clous de son idéologie… À Libé, quand on veut démontrer que les immigrées ne font pas tellement plus de mioches que les Français de plus longue date, les approximations sont au rendez-vous… Le commentaire partisan de Joffrin : « Grand remplacement ou grand enfumage ? », sur le Pop&Soc publié par l’Ined, maltraite les statistiques sur le rôle joué par les immigrées sur la fécondité française. Alors, le petit Joffrin-Mouchard, pas vraiment un as en statistique ? « Non l’immigration, n’est pas à l’origine du taux de fécondité « élevé » des statistiques françaises », truffé d’erreurs partisanes d’interprétation.

En grand donneur de leçons, le petit Joffrin-Mouchard rebondit sur le Pop&Soc car il veut ridiculiser les adeptes de la théorie du « Grand Remplacement ». Pris par son enthousiasme partisan, le petit Joffrin a pris l’expression « taux de fécondité » au pied de la lettre. Il s’exprime en pourcentage. S’il n’est manifestement pas un aigle en statistique, il a au moins compris ce qu’était un taux. Dans son livre « Avec l’immigration » publié en 2017, François Héran jugeait que le recours au pourcentage était « un signe flagrant d’amateurisme ». Il écrivait un peu plus loin : « notre brillant critique a pris un point d’indice (+0,1 enfant) pour un pourcentage (+0,1 %)… Il est absurde de parler d’un « taux de fécondité de 0,1 % » qui signe une ignorance totale de la démographie ».

Désigner par un taux, un indicateur qui n’en est pas un, comme Héran le faisait en 2007 alors qu’il était directeur de l’Ined, n’est pas faire œuvre de pédagogie, pour invoquer pour son manque de précision et ses erreurs à lui ! Valentine Watrin fait l’éloge du « travail réalisé par des chercheurs de l’Ined [qui] entend fournir un socle empirique à un débat souvent hystérique… un effort d’analyse factuelle vient ébranler la thèse d’un complot des démographes pour cacher les chiffres sur l’immigration ». Valentine n’est pas plus armée que Joffrin pour comprendre de quoi il retourne. Libération ne va quand même pas rater une occasion de faire la leçon à ceux des Français qui pensent mal ! Gilles Pison : « La France doit beaucoup à l’immigration !…

« Près de 25% de la population est immigrée ou descendante de parents ou grands-parents immigrés ». On ne peut moralement avoir la présence d’esprit de demander la date de cette estimation ni la publication à laquelle Gilles Pison se réfère ! Libé a l’habitude de prendre pour argent comptant les avis partisans.

La dernière estimation de la population d’origine étrangère sur trois générations a été réalisée à partir de l’enquête Famille de 2011 pour les moins de 60 ans en France métropolitaine. En 2011, c’est près de 30% des moins de 60 ans qui étaient, soit des immigrés, soit des enfants ou petits-enfants d’immigré(s).

Et en même temps, en France, l’homosexualité reste une « maladie » ou une « perversion » pour 63% des musulmans quand la « Gay Pride » veut assourdir et assommer le système représentatif anthropocentrique, blanc et patriarco-colonial, au profit de la race blanche et des hétérosexuels, soit les hétéronormés blancs !

Michèle Tribalat : « Les vrais chiffres de l’immigration extra-européenne en France en 2018 : Le chiffre définitif des titres de séjour délivrés par le ministère de l’Intérieur à des étrangers venant de pays tiers à l’Espace économique européen (et à la Suisse), en 2018, ne sera connu qu’en janvier 2020.

Un flux en forte croissance ! L’estimation, en janvier 2017, du nombre de titres de séjour délivrés avait surestimé de près de 15 000 le nombre définitif (262 000 au lieu de 247 436), mais le chiffre provisoire de juin était beaucoup plus proche (242 665, une sous-estimation de 2 %). La statistique du ministère de l’Intérieur est établie à partir de la délivrance des titres de séjour à des étrangers soumis à l’obligation d’en détenir un. La statistique ne mesure pas les entrées qui ont pu intervenir avant, pas plus qu’elle n’a connaissance des étrangers qui n’ont eu aucun contact en préfecture ou dont le dossier éventuel serait en cours de traitement.

Ce que le petit Joffrin-Mouchard ignore, et ce qu’il veut surtout ignorer, c’est que « l’idée de « Grand remplacement » évoque l’effondrement de l’univers familier que vit la population ! » C’est pourquoi Michèle Tribalat précise sa pensée de démographe sur la réalité de ce qu’on appelle le « Grand remplacement ».

Rudy Reichstadt : « Que dirait la démographe que vous êtes à ceux qui sont séduits par la thèse de Renaud Camus selon laquelle nous assisterions à un « Grand remplacement », à « la substitution d’un peuple par un autre » ? Michèle Tribalat : On ne peut évaluer la validité d’un résultat à la satisfaction idéologique qu’il procure. Rééduquer les gens qui pensent mal n’est pas ma vocation car, si l’on cherche absolument à donner tort aux perceptions communes, on est conduit à s’écarter de la recherche de la vérité des faits. On risque de tomber dans des manipulations grossières qui accentuent la méfiance ! Je ne connais pas bien les différentes nuances de l’idée de « Grand remplacement » avancée par Renaud Camus. Il semble que son succès vient de son pouvoir d’évocation de situations vécues. Elle a un sens qui évoque l’effondrement d’un univers familier que vit, ou craint de vivre, la population française : disparition de commerces et de produits auxquels elle est habituée, habitudes vestimentaires, pratiques de civilité, modes de vie… Le « Grand remplacement » peut avoir un écho auprès de populations qui vivent en dehors des grands centres économiques, qui voient les emplois et les services publics disparaître dans leur environnement et qui ont l’impression que tout se décide ailleurs !

Michèle Tribalat : « L’intox de Franceinfo sur le « Grand remplacement ». Le journaliste Julien Pain s’est pris les pieds dans ses gros panneaux, en voulant « désintoxiquer » les Français à l’aide de gros panneaux redresseurs de torts. Sa dernière victime : le « Grand remplacement » qu’il a tenté de ridiculiser… France info fabrique des vidéos de quelques minutes qui prétendent purifier les esprits des gens qui pensent mal !

« La théorie du « Grand remplacement » : nous serions à la veille d’être remplacés, substitués, par des immigrés africains. Y-a-t-il une once de vérité d’un point de vue démographique ? Est-ce que les gens ont si peur de ce « Grand remplacement » ? France info : « Nous allons de plus en plus vers du nationalisme. J’en suis très triste et très inquiet… Parce que nous sommes dans une période d’inversion des valeurs, de toutes nos valeurs et nous allons de plus en plus vers du nationalisme. Donc on a connu ça dans l’histoire et ça se répète. Et pas qu’en France malheureusement. C’est mondial. J’en suis très triste et très inquiet. »

Julien Pain dresse la liste des coupables : Houellebecq, Zemmour, Marion Maréchal, Nicolas Bay, Robert Ménard, Philippe de Villiers, Laurent Wauquiez, que le journaliste énonce, terminant par « même Laurent Wauquiez » ! Qu’est-ce qu’ils ont en commun ? C’est le « Grand remplacement » qui nous guette ! »

Et en même temps, le nom de Renaud Camus, l’auteur de la notion de « Grand remplacement », en est absent. Son nom ne sera pas prononcé au cours de la vidéo ! Le commentaire est le suivant : « Aujourd’hui, on a entre 9 et 12 % d’immigrés en France ». Aujourd’hui signifie bien que Julien Pain parle de la situation actuelle (en fait plus probablement celle de 2015, dernière année pour laquelle les données Insee sont disponibles, ce qu’un décodeur honnête aurait dû préciser). Mais le plus troublant, c’est qu’on a deux chiffres pour une même entité (ici les immigrés), à une même date. En fait, en 2015, la proportion d’immigrés, au sens de la statistique française (personnes nées à l’étranger avec une nationalité étrangère à la naissance), est de 9,2 % en France et de 9,3 % en France métropolitaine. 12 % correspond à la proportion de personnes nées à l’étranger, y compris celles qui sont nées avec une nationalité française (définition des Nations unies). Cette proportion au 1^er janvier était de 11,9 % en 2015 et de 12,2 % en 2018 d’après Eurostat. Julien Pain a beau faire le malin, il n’a pas l’air de maîtriser le sujet qu’il traite. Et surtout, il ne dit rien de l’augmentation de 0,4 % par an !

Il aurait dû dire aussi, d’après les chiffres de l’Insee : en 2012, 38,2 % des immigrés vivent dans l’aire urbaine de Paris alors que ce n’est le cas que de 17,1 % des natifs. En 2012, la proportion d’immigrés dans la zone urbaine de Paris était est de 17,7 %, à comparer à 8,8 % en France. Julien Pain : « Cette théorie du « Grand remplacement », au-delà du constat démographique complètement faux, c’est une théorie complotiste. Parce que ce que ces gens nous disent, c’est qu’il y a des élites qui nous manipulent et qui nous manipulent d’autant plus facilement qu’on n’aurait plus de culture à nous. C’est ça la théorie du « Grand remplacement » ! Reste que les entrées, chaque année en France, ça représente un accroissement de 0,4 % de la population !

On ne peut mesurer l’impact démographique par le seul flux d’entrées annuel et sans s’intéresser à la descendance née en France et de l’immigration étrangère entre 1960 et 2010 en France métropolitaine.

L’immigration étrangère a contribué à 55 % de l’accroissement démographique sur la période : 9,7 millions d’habitants en 2011 (soit 15,4 % de la population) et 27 % des naissances en 2010.

Julien Pain termine son petit montage vidéo par une mise en garde. On aurait tort de se désintéresser de la chose car : « Eh bien ! oui, il y a un militant d’extrême droite qui se présente aux européennes sur cette thèse du « Grand remplacement » ! Le nom du candidat ne franchira pas ses lèvres car il n’a « pas envie de lui faire de la pub ». Voilà, en pleine campagne électorale pour les européennes, une affaire rondement menée par France info, mais avec un amateurisme ahurissant pour fermer le débat tout en prétendant l’ouvrir. « Grand remplacement » vient s’ajouter à la série d’expressions qui servent à stériliser le débat sur l’immigration ».

Et en même temps, William Thay : « UE/Mercosur : l’Europe passoire, ça continue. » Quand les accords commerciaux sont défavorables aux intérêts français, la fuite en avant vers le libre-échange continue avec la politique européenne de l’Anti-France des clowns Macron-Merkel !

Moralité : En France, la politique des clowns LREM mène le pays dans le mur.

Et la France irait bien mieux si elle était enfin gouvernée par des vrais clowns !

Thierry Michaud-Nérard