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LE CHIEN ET LES CHACALS

France Dantan
LE CHIEN ET LES CHACALS

LE CHIEN ET LES CHACALS

le chien (l'européen) les chacals(les immigrés de tous bords)
Cette fable est un hoax,mais pourrait être écrite au 21 siècle
en nommant les acteurs différemment,et servir de leçon aux
dirigeants de tous bords que nous avons subis depuis 40 Ans.
Un jour prochain faudra leur faire payer.

Du coquin que l’on choie, il faut craindre les tours

Et ne point espérer de caresse en retour.
Pour l’ avoir ignoré, maints nigauds en pâtirent.
C’est ce dont je désire, lecteur, t’ entretenir.
Après dix ans et plus d’ homériques batailles,
De méchants pugilats, d’ incessantes chamailles,
Un chien était bien aise d’avoir signé la p
aix

Avec son voisin, chacal fort éclopé

Qui n’avait plus qu’ un œil, chassieux de surcroît,

Et dont l’ odeur, partout, de loin le précédait.
Voulant sceller l’ événemen
t

Et le célébrer dignement,

Le chien se donna grande peine
Pour se montrer doux et amène.
Il pria le galeux chez lu
i,

Le fit entrer, referma l ’huis,
L’assit dans un moelleux velour
s

Et lui tint ce pieux discours :
« Or donc, Seigneur Chacal, vous êtes ici chez vous !
Profitez, dégustez, sachez combien je voue
d’ amour à la concorde nouvelle entre nous
!

Hélas, que j’ ai de torts envers vous et les vôtres,
Et comme je voudrais que le passé fût autre !
Reprenez de ce rôt, goûtez à tous les mets,
Ne laissez un iota de ce que vous aimez ! »
L’ interpellé eut très à cœur
D’obéir à tant de candeur.
La gueule entière à son a
ffaire

Il fit de chaque plat dessert

Cependant que son hôte affable

Se bornait à garnir la table.
Puis, tout d’ humilité et la mine contrite,
En parfait comédien, en fieffée chattemite,
Il dit : «Mais, j’ y songe, mon che
r,

Nous voici faisant bonne chère
Quand je sais là, dehors, ma pauvrette famille :
Mes épouses, mes fils, mes neveux et mes filles
,

Mes oncles et mes tantes que ronge la disette,
Toute ma parentèle tant nue que maigrelette.

Allons-nous les laisser jeûner jusqu’au matin ? »
"Certes non ! » répliqua, prodigue, le mâlin,
Qui se leva, ouvrit, et devant qui passèrent
Quarante et un chacals parmi les moins sincères.
Sans tarder cliquetèrent les prestes mandibu
les

Des grands et des menus, même des minuscules.
Ils avaient tant de crocs, de rage et d’appétit,
Ils mangèrent si bien que petit à petit
Les vivres s’ étrécirent comme peau de chagrin
Jusqu’à ce qu’à la fin il n’ en restât plus ri
en.

Ce que voyant, l ’ingrat bondit :
« Ah ça, compère, je vous prédis

Que si point ne nous nourrissez
Et tout affamés nous laisse
z

Tandis que vous allez repu,
La trêve entre nous est rompue

Ayant alors, quoi qu’ il eût dit

Retrouvé forces et furie,
Il se jeta sur son mécène,

Et en une attaque soudaine

il lui récura la toison,

Aidé de toute sa maison.

Puis, le voyant à demi mort,
De chez lui il le bouta hors.

Et l’ infortuné crie encore

«La peste soit de mon coeur d ’or ! »


Retenez la leçon, peuples trop accueillants :

À la gent famélique, point ne devez promettre.
Ces êtres arriérés, assassins et pillards

Marchent en rangs serrés sous le vert étendard.
Vous en invitez un, l’ emplissez d ’ortolans,

Et c’est jusqu’à vos clefs qu’il vous faut lui remettre.

Jean de LA FONTAINE

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